Neji Jalloul, qui a présenté sa candidature vendredi 9 août à la présidentielle anticipée du 15 septembre prochain, a déclaré qu’il se considérait comme l’un des défenseurs du même projet que le défunt président, Béji Caid Essebsi, et de la même vision de la société, ce qui le motive à “poursuivre cette action”.
Jalloul, ancien membre de Nidaa Tounes, a ajouté, à l’adresse de la presse au siège central de l’Instance supérieure indépendante pour les Elections (ISIE) que “l’institution de la présidence reste très importante, contrairement à ce que l’on prétend être une institution de folklore, le président de la République symbolisant la souveraineté nationale, notamment face aux changements géostratégiques”.
Il estime que le futur chef de l’Etat est appelé à travailler sur la restauration de l’image de la Tunisie à l’étranger.
Jalloul a souligné que la question de la sécurité nationale était l’une des grandes priorités du président de la République, en particulier la sécurité alimentaire, en “offrant une vision pour l’amélioration de la situation d’un demi-million de personnes affamées”. Il a également estimé que la “sécurité culturelle devait être assurée par l’action de la présidence pour la tunisification de la culture et réhabilitation de sa place entre les peuples et les nations”.
Il affirme d’autre part que l’armée nationale devait repenser son rôle, indiquant qu’il disposait d’un programme de refonte du rôle de l’Etat dans son ensemble, et que l’Etat de 2019 n’est plus celui de 1956.
Jalloul a souligné qu’il “est un candidat indépendant” et il a recueilli un nombre de signatures populaires” dont il n’a pas révélé le chiffre. Mais il est convaincu d’avoir “de grandes chances de remporter le poste de président de la République”, sans quoi il n’aurait pas brigué ce poste.