L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) annonce avoir élaboré 101 questions qu’elle adressera aux partis politiques et aux candidats aux prochaines élections (législatives et présidentielle).
En effet, dans un document qu’elle vient de publier, l’UGTT invite les candidats à répondre à ces questions afin de permettre aux électeurs de faire leur choix sur la base de programmes distincts et concrets et sur des visions bien claires.
Ces questions, déclinées sur 10 thèmes majeurs, serviront à identifier les programmes et les idées des parties politiques “dans les moindres détails qui concernent la réalité du pays et son avenir aux niveaux politique, sécuritaire, économique et social”.
Ces questions ont trait au système de gouvernance, au système sécuritaire et judiciaire, aux libertés, aux équilibres financiers du pays, à la fiscalité, au développement, à l’investissement, aux établissements publics, à l’administration, aux politiques sectorielles et sociales, à la jeunesse et aux femmes actives, à la culture, à la presse, au sport, au développement régional et à la qualité de vie.
Les réponses obtenues seront collectées par l’UGTT pour être analysées et intégrées par la suite dans une plateforme électronique, à laquelle l’électeur pourra accéder pour visualiser les programmes des partis et des candidats, ainsi que leurs points de convergence et de désaccord.
L’organisation syndicale souligne qu’à travers ces questions, elle aspire à amener l’opinion publique et politique à présenter et à débattre des projets à même de faire sortir le pays de la crise.
Ceci étant, nous restons sur notre faim, car les réponses des candidats et des partis ne constitueront que des promesses qu’ils ne pourront pas tenir.
Donc, si notre puissante organisation syndicale voulait que les promesses soient tenues, elle aurait dû mettre des garde-fous au cas où un candidat ou un parti politique ne respecterait ses promesses.