Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) se dit préoccupé par des pratiques de certains journalistes et animateurs en s’inscrivant dans des campagnes de dénigrement et de diffamation et en défendant certains agendas électoraux.
Dans une déclaration mercredi 28 août, le SNJT appelle les journalistes qui ont choisi de rejoindre les équipes de communication des candidats, à le faire savoir publiquement et à suspendre leur travail dans les médias jusqu’à la fin de la campagne.
Le Syndicat dénonce l’utilisation par certains propriétaires de médias de leurs institutions dans la propagande et la publicité politiques au profit de certains candidats.
Le SNJT appelle la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) et l’instance électorale (ISIE) à intervenir plus efficacement en cas de violations lors de la couverture du processus électoral.
Le Syndicat affirme son soutien aux journalistes qui s’emploient à assurer une couverture équilibrée et objective et qui respectent les principes de l’égalité des chances.
Le SNJT appelle, dans ce sens, les responsables des rédactions à assumer leur responsabilité déontologique, en présentant des contenus informatifs, objectifs et neutres et à procéder systématiquement à l’autorégulation.
Le Syndicat soutiendra le processus électoral à travers la protection de la liberté d’information et réagira avec fermeté à toute atteinte à l’éthique professionnelle, lit-on de même source.
Le syndicat rappelle les déviations qui ont accompagné cette échéance électorale et ses incidences négatives sur l’espace public, les médias en particulier.
Le SNJT considère que l’échec du pouvoir en place dans la réalisation des réformes nécessaires et l’installation des instances constitutionnelles a approfondi la crainte de voir le processus électoral échouer.