Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha, estime que la Tunisie a encore besoin de consensus, ajoutant que notre pays n’est pas gouverné par un seul parti, “même démocratiquement”.
S’exprimant au cours d’une conférence de presse au palais des Congrès à Tunis pour présenter le programme électoral de son parti, vendredi 30 août, Ghannouchi soulignera que même si la politique du consensus a été prédominée par deux personnes, cette démarche a été le seul moyen de sauver le pays en lui évitant les dérives qu’ont connues plusieurs autres pays de la région.
Ghannouchi a appelé tous les candidats aux prochaines échéances nationales à adopter une pensée consensuelle et à œuvrer à la promouvoir, en tenant compte des exigences de l’étape présente dans le pays. Il rappelle dans ce sens que la Constitution a tranché tous les conflits idéologiques “secondaires”. Pour lui, le défi aujourd’hui ne concerne pas les questions identitaires mais plutôt le quotidien du Tunisien.
Sur un autre plan, Rached Ghannouchi dira que sa candidature aux élections législatives (tête de liste de Tunis 1), est un message de confiance en l’institution parlementaire qui constitue le centre du pouvoir et un vecteur de développement de l’économie, d’amélioration des conditions de vie du citoyen et de lutte contre les disparités régionales.