La Tunisie accueille, les 24 et 25 septembre 2019, la deuxième édition du sommet africain des startups ” Afric’Up “, placé cette année sous le slogan ” Smart Cities et Open Innovation en Afrique, quelles opportunités pour les startups ? “.
” Cet événement qui accueillera environ 1 200 personnes, dont près de 500 startups africaines, sera marqué par la participation d’une dizaine de ministres tunisiens et africains, des jeunes talents représentant une trentaine de pays africains, ainsi que de bailleurs de fonds et d’investisseurs africains, européens et américains “, selon le PDG de TPM Group, Skander Haddar, organisateur de ce sommet.
Africa Startup Summit, dont l’objectif est d’impulser une culture d’innovation et de croissance partagée, comprendra des conférences et des workshops qui seront animés par plus de 150 speakers et investisseurs de renom, un espace d’exposition, ainsi qu’une multitude d’activités de compétition, dont des hackathons, le concours de la meilleure application mobile de commerce électronique et pour la première fois sur le continent, le Makeathon, qui offre l’opportunité à 120 étudiants tunisiens, africains et allemands de créer des prototypes de nouvelles applications “.
De son côté, Mohamed Dalla, ambassadeur d’Afric’Up, a fait savoir que “ce sommet traduit une alliance regroupant 27 pays africains, avec pour finalité créer un marché africain unique de digital, dont la valeur est estimée aujourd’hui, à environ 300 milliards de dollars “.
La philosophie, d’après Dalla, est de ” créer un marché africain dédié au digital, avec 4 piliers (infrastructure, digitalisation du gouvernement, renforcement de la formation des jeunes, et innovation), et où chaque pays africain se concentrera sur un volet bien précis “.
“La Tunisie, a été invitée à se positionner comme l’incubateur de l’éco-système de startuppeurs africains. L’objectif final étant de mettre en avant les talents des jeunes africains et de faire émerger les futurs champions à l’instar de google, dans le continent africain, tout en facilitant l’accès de ces startuppeurs aux financements nécessaires, via l’appui de leurs pays et des partenariats internationaux”.
Dans ce contexte, Tobias Seiberlich, chef des projets, à l’Agence de la coopération allemande au développement (GIZ), a affirmé que le programme Make-IT in Africa, lancé en 2016 par la GIZ, entre des pays européens et 5 pays africains (Kenya, Nigeria, Tunisie, Ghana et Rwanda), s’est associé à cet événement. L’objectif est d’aider le continent noir à tirer le meilleur parti de son potentiel énorme de création et d’innovation, ainsi que d’associer les startups africaines prometteuses avec les grands groupes internationaux.
Il a fait savoir que ce réseau repose sur quatre principaux axes, à savoir l’amélioration de l’accès des startups au financement, la garantie d’un meilleur accès aux marchés, le développement des compétences et la coordination avec le secteur privé.
” Durant la période 2017-2018, notre réseau a apporté son appui à 148 jeunes entrepreneurs numériques dans 20 pays africains, favorisant la création de près de 1500 emplois directs “, a-t-il dit.