Adel Brinsi, membre de l’instance électorale, a appelé les médias à respecter les règles déontologiques et à faire preuve de professionnalisme, en tenant compte de la concomitance du silence électoral avec le démarrage de la campagne pour les législatives.
Il a rappelé, dans une déclaration à la TAP, que les journalistes sont tenus de ne pas publier ou diffuser les discours des candidats aux élections législatives et présidentielle en accordant la priorité, en ces deux jours de silence électoral, aux listes indépendantes et de coalition non concernées directement par l’élection présidentielle.
Brinsi a également recommandé d’activer les mécanismes d’autorégulation afin d’empêcher l’utilisation de la campagne législative pour soutenir les candidats à la présidentielle.
Il a évoqué, dans ce sens, la décision de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) relatives aux dispositions à prendre en période de silence électorale pour la présidentielle anticipée. Mais les médias peuvent couvrir équitablement le vote des candidats.
Il convient de noter que l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a mobilisé, pour les journées du 14 et 15 septembre, 9 mille responsables des centres et bureaux de vote de contrôler l’opération et rédiger des PV sur les éventuels infractions surtout que la campagne pour les législatives est déjà mise en marche.
Ce chiffre s’ajoute aux 1 200 agents et 350 coordinateurs chargés de s’assurer du bon déroulement de l’opération de vote.