Le ministère de l’Education a signé, lundi 23 septembre, un accord de partenariat avec le fabricant chinois d’équipements de télécommunication et d’électronique, Huawei, en vertu duquel l’entreprise contribuera à la numérisation de l’enseignement primaire, préparatoire et secondaire en Tunisie et en assurera le suivi.
L’accord qui a été signé en marge de la troisième session du Forum Huawei de l’Innovation Technologique en Afrique du Nord, stipule l’instauration de l’infrastructure nécessaire au processus de numérisation en mettant en place un réseau de technologies de l’information et de la communication, a indiqué le directeur général du Centre National des Technologies en Education (CNTE), Wala Tourki.
Dans une déclaration à la TAP, Tourki a ajouté que la deuxième phase du projet consiste à créer des services d’apprentissage intelligent destinés aux élèves en ayant recours aux nouvelles technologies et à l’intelligence artificielle.
L’accord vise, dans sa troisième phase, a-t-elle ajouté à échanger des expériences dans le domaine de l’apprentissage, à intégrer les nouvelles technologies de l’information et de la communication tout en suivant le rythme des dernières technologies numériques dans le monde.
La quatrième étape, selon Tourki, consiste en la tenue de réunions directes avec les élèves tunisiens pour un échange d’expériences, dans l’objectif de les maintenir en phase avec le nec-plus-ultra des nouvelles technologies.
Une fois les quatre phases parachevées, une stratégie participative sera élaborée et appliquée sur le terrain, en rendant possible un accès aux nouvelles technologies et de les instaurer en fonction des besoins des élèves.
Pour sa part, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, a formulé l’espoir de voir cet accord constituer un prélude à un partenariat actif entre son département et la partie chinoise, dans la mesure où la réforme du secteur de l’éducation, “passe inévitablement par l’intégration des technologies modernes”, a-t-il dit.
Il a indiqué que la Tunisie est dans l’obligation d’adhérer à la révolution numérique que connait le monde, soulignant que le ministère de l’Education œuvrera à mettre en vigueur la stratégie numérique, sous toutes ses déclinaisons, et à assurer le suivi de l’accord en question.