Le chef de cabinet de la ministre de la Santé par intérim, Mounir Romdhani, a annoncé, samedi 28 septembre à Nabeul, que son département va transformer les écoles des sciences infirmières en centres de formation continue pour les agents et les cadres de la santé.
Il a fait cette déclaration en marge de l’inauguration des travaux du premier colloque national des professeurs des sciences de la santé en Tunisie qui se tient à l’école des sciences infirmières de Nabeul.
Romadhani a indiqué que des progrès significatifs ont été réalisés dans la mise en œuvre de ce programme, sur la base d’une étude approfondie encore en cours de réalisation, notamment après la publication du statut juridique des agents exerçant dans ces institutions, à la date du 5 septembre courant.
“La restructuration de ces écoles s’inscrit dans le cadre d’une volonté de réhabiliter ces institutions, qui ont joué un rôle important dans la formation de plusieurs générations de personnels paramédicaux, en particulier d’infirmiers, pour devenir des pôles de formation continue au profit du personnel œuvrant dans le secteur de la santé et afin d’assurer l’adéquation de la formation dispensée, avec les évolutions scientifiques et techniques”, a-t-il ajouté.
Il a qualifié le problème de pénurie des médicaments d'”invraisemblable”, et que le suivi méticuleux de ce dossier “a démontré tout le contraire”, selon lui, affirmant qu'”actuellement, nous avons réussi à atteindre l’autosuffisance en médicaments et de constituer des stocks de plusieurs types de médicaments au niveau de la Pharmacie centrale ainsi que des hôpitaux, pour une période de plus de 6 mois”.
Romdhani admet en revanche l’existence de “carences” dont souffre le secteur, notamment après la suspension des recrutements, pour une période de plus de trois ans, outre le départ de 4800 agents, cadres médicaux et paramédicaux, qui n’ont pas été suppléés, pour motif de “manque de ressources étatiques”, selon ses propos.
Il a souligné que la gestion des derniers recrutements, estimés à 2 000 au total, s’opère conformément aux priorités des régions, ce qui pose de nouveaux défis au secteur dans son ensemble pour continuer à jouer son rôle vital en dépit de toutes ces difficultés, a-t-il conclut.