Le ministre de la Justice, Mohamed Karim Jamoussi, a souligné la nécessité de conforter le rôle des bureaux d’accompagnement pour promouvoir les peines alternatives à la prison et œuvrer au profit de l’intérêt général dans le système pénal tunisien.
En déplacement, mercredi 2 octobre 2019, dans le gouvernorat de Kairouan, Jamoussi a mis en avant “l’importance du rôle que pourraient jouer les collectivités locales, les institutions publiques et privées et les composantes de la société civile dans la sensibilisation quant à l’efficacité de ce mécanisme”, indique un communiqué du ministère de la Justice publié jeudi 3 courant.
Le bureau d’accompagnement de Kairouan est le cinquième bureau à voir le jour après ceux relevant des chambres d’appel de Sousse, Monastir, Bizerte et Gabès.
D’autres bureaux devraient être installés dans plusieurs chambres d’appel, à la faveur d’un processus de la coopération entre le département de la Justice et des partenaires étrangers, apprend-on de même source.
Les bureaux d’accompagnement sont chargés de veiller à la mise en application des peines de travail au profit de l’intérêt général sous la tutelle du ministère de la justice.