Selon un classement des “économies au plus fort potentiel“ établi par la banque britannique, Standard Chartered, “les meilleures sont africaines“, la Côte d’Ivoire figure comme la N°1 mondiale, suivie de l’Inde et du Kenya. Il faut y ajouter le Ghana à la 13e place.

Pour effectuer ce classement, les économistes de la Standard Chartered basée dans la capitale britannique, Londres, ont posé une question on ne peut plus simple : “où investir“, rapportent nos confrères du site web lepoint.fr… «pour mettre à la disposition des investisseurs un outil qui puisse les guider, du moins à partir du potentiel de l’économie qui les intéresse… ».

A partir de là, les analystes de la banque ont retenu trois critères principaux :

  • le dynamisme économique des pays candidats, lequel comprend la croissance du PIB et le volume des exportations ;
  • l’évaluation des atouts indispensables au soutien de la croissance future, à l’instar de la qualité des infrastructures, de la pénétration du commerce électronique et du climat des affaires ;
  • la diversification des exportations».

On aura compris que le but de ce « classement est clair : dévoiler aux investisseurs les étoiles montantes du commerce mondial qui constitueront des opportunités intéressantes pour les entreprises à la recherche de nouveaux partenaires», lit-on dans le rapport, Trade20 Index.

Les rédacteurs du rapport estiment que les trois pays africains y tiennent une bonne place, notamment grâce à « l’augmentation des infrastructures physiques et numériques et aux mesures entreprises pour assainir le climat des affaires».

Et les auteurs de l’étude d’ajouter : « Le pays francophone ouest-africain (Côte d’Ivoire, ndlr) est même devant l’Inde. L’explication ? Une croissance dynamique – à 7,8%, d’après la Banque mondiale – couplée à un développement rapide des infrastructures de commerce. Abidjan, le principal centre urbain de ce marché, a étendu son port et son aéroport, renforçant ainsi sa position de pôle d’affaires clé pour l’Afrique de l’Ouest ».

D’ailleurs, la Banque mondiale, dans son dernier rapport, fait la même analyse sur le pays de Houphouët Boigny : «Inflation modérée, maîtrise des finances publiques grâce à des politiques budgétaires et monétaires prudentes, réformes destinées à améliorer le climat des affaires, mais aussi promotion des partenariats public-privé…».

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