Chaima Al Karchbou, âgée de 22 ans, sort à pas rapides, du bureau n°6, du centre de vote à l’école primaire El Mrezgua (Hammamet), après s’être acquittée de son devoir électoral.
Première votante dans ce centre, elle a déclaré à l’Agence TAP : “oui, j’ai voté et si les jeunes veulent changer leur réalité, ils doivent aller voter pour leur pays”.
Elle a ajouté avec l’enthousiasme de la jeunesse, “je suis convaincue que le vote est un devoir pour tous les tunisiens et surtout pour les jeunes, qui ne doivent pas rester des spectateurs. Si nous ne changeons rien, rien ne changera”.
A propos de la situation du pays, Chaima a affirmé “nous sommes au courant qu’il existe des tentatives d’influer sur la volonté des tunisiens, en les poussant directement ou indirectement, à ne pas voter. Ceci ne va pas nous dissuader d’exercer notre droit au vote pour un avenir meilleur”.
Cette étudiante en langue anglaise a assuré “être convaincue que les jeunes sont capables de changer la donne à condition de ne pas rester en marge et d’accorder leurs voix à celui qu’ils jugent plus digne de confiance”.
Et d’avancer “je ne doute pas de la prise de conscience de la jeunesse tunisienne et je sais qu’elle est capable d’être active, à condition de trouver l’enthousiasme nécessaire pour adhérer au processus de changement. Le premier pas de ce changement, c’est d’aller voter”.
Chaima est une jeune parmi des milliers de jeunes inscrits au registre électoral et qui sont capables selon tous les observateurs, de “créer la différence pour l’élection d’un des deux candidats”.
Les déclarations de Chaima ont été confortés par les propos d’autres jeunes qui étaient à l’intérieur du centre. Ces derniers ont réitéré l’importance du rôle que peuvent jouer les jeunes pour le changement, tout en exprimant “leur désappointement pour la faible affluence des électeurs”. Ils ont espéré “une amélioration des taux d’affluence et que la participation des jeunes soit décisive”.