Quatre courts métrages tunisiens et 19 courts en provenance d’Algérie, Turquie, Australie, Grèce, Mexique, Royaume-Uni, Irak, Argentine, Soudan, Qatar, Ghana, Pologne, Palestine, Egypte, Suisse, France, Iran, Indonésie, Iran, seront dans la compétition des courts de la deuxième édition des Rencontres internationales du film anti-corruption (Rifac) qui se tiendra du 17 au 20 octobre 2019 à la cité de la culture.

Dans la compétition “Reportages investigation” seront en lice 10 oeuvres en provenance de Tunisie, France, Maroc, Mauritanie, Egypte et Allemagne.

Dédiée aux scénarios tunisiens afin d’encourager les amateurs du cinéma à produire des films anti-corruption avec l’encadrement des professionnels du domaine cinématographique, la compétition scénarios regroupe neuf projets de films.

Le jury des courts métrages est présidé par l’actrice, auteure et metteure en scène tunisienne Wahida Dridi accompagnée comme membres par la journaliste et animatrice de programme, Houda Amri, et le réalisateur français Hichem Ayouch.

Présidé par le membre fondateur du comité du réseau du consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) l’égyptien Hisham Allam, le jury reportages d”investigation réunit la journaliste reporter Mabrouka Khedhir et le journaliste d’investigation Walid Mejri.

L’idée d’un festival dédié au film anti-corruption a été proposée et conçue depuis 2018 puis mise en oeuvre progressivement par une équipe de l’instance nationale de lutte contre la corruption et de collaborateurs externes.

Les Rifac donnent l’opportunité aux réalisateurs tunisiens notamment les amateurs de traiter des affaires de la corruption d’un angle culturel et d’un œil artistique dans une approche basée sur la résistance.

Pour cette deuxième édition, les Rifac accueillent un grand nombre de courts métrages provenant des différents pays de l’Europe, de l’Asie, de l’Afrique et de l’Amérique du Sud.

Le programme de la deuxième édition des Rencontres internationales du film anti-corruption (Rifac) 2019 :

 

Selon le président d’honneur du festival, le bâtonnier Chawki Tabib, ce festival est considéré comme étant le début d’une réflexion, un moyen pour définir les responsabilités et pour encourager les réalisateurs et le public à être créatifs en vue de réaliser un réel changement.