La Tunisie compte une cinquantaine de chirurgiens de la main répartis sur les secteurs public et privé opérant dans un secteur générateur de devises et qui attire un nombre important de patients des pays voisins. C’est ce qu’a déclaré le vice-président de la Société tunisienne de chirurgie de la main, Nizar Mahjoub, en marge du démarrage des travaux du 2e congrès panafricain de chirurgie de la main et du 9e congrès national de chirurgie de la main organisés du 17 au 19 octobre 2019 à Tunis.
Selon Mahjoub, la fuite des compétences constitue le plus grand problème auquel le secteur est confronté, et que les médecins tunisiens assurent toutes les prestations de soins aux Tunisiens et aux patients étrangers (Libyens et Algériens en particulier).
Quelque 90 spécialistes africains participent au 2e congrès panafricain de chirurgie de la main ainsi que des docteurs venus de France et du Sultanat d’Oman.
Les participants discuteront des principales techniques utilisées dans la chirurgie de la main et procéderont à un échange d’expertises dans ce domaine.
A noter que le docteur, feu Hichem Bahri est considéré comme le pionnier de la chirurgie de la main en Tunisie; il en a instauré les fondements depuis les années soixante-dix du siècle dernier. Le nombre des diplômés de cette spécialité médicale ne dépasse pas les cinq chirurgiens annuellement, selon le vice-président de la Société tunisienne de chirurgie de la main.
Par ailleurs, la présidence de la Société africaine de chirurgie de la main passera, lors de cette session, à la Tunisie. Nizar Mahjoub qui occupait avant la tenue de congrès le poste de vice-président de la Société africaine de chirurgie de la main en assurera ainsi la présidence. Il assumera également les fonctions de président de la Société tunisienne de chirurgie de la main.