Le total des recettes de l’Etat a évolué de 24%, à fin août 2019, à 29,2 milliards de dinars, dont 21 milliards de dinars de recettes propres et 8,1 milliards de dinars de ressources d’emprunt et de trésorerie.
Selon les “Résultats provisoires de l’Exécution du Budget de l’Etat” publiés par le ministère des Finances, les recettes propres ont évolué de 17%, en raison de la hausse des recettes fiscales de 15,8%, à 18,6 milliards de dinars, et des recettes non fiscales de 26,5%, à 2,4 milliards de dinars.
L’accroissement des recettes fiscales est le fruit de la hausse des impôts directs de 33,4%, et plus précisément de l’impôt sur le revenu (+34%, à 5,8 milliards de dinars), générés surtout des impôts sur les salaires (+42,6%), et de l’impôt sur les sociétés (+31%).
Les impôts indirects ont évolué, quant à eux, de 5%, à 10,4 milliards de dinars.
Pour ce qui est de l’accroissement des recettes non fiscales, les données du ministère des Finances font état de la hausse des revenus de participations des entreprises publiques (+35%), de la commercialisation des carburants (+31%), et d’autres recettes non fiscales (+46%).
Par contre, la redevance sur le gazoduc acheminant le gaz algérien vers l’Italie, via la Tunisie, a baissé de 36,9% pour se situer à 207 millions de dinars.
En ce qui concerne les ressources d’emprunt et de trésorerie (8,1 milliards de dinars), dont l’évolution a atteint 47%, par rapport à août 2018, elles seront générées presque en totalité par les ressources d’emprunt (96%).
Les ressources d’emprunt intérieur ont augmenté de 37%, à 2,3 milliards de dinars, alors que celles d’emprunt extérieur ont cru de 74%, à 5,5 milliards de dinars, dont 4,8 milliards de dinars ont été alloués au financement du budget de l’Etat.
Les emprunts extérieurs affectés au financement des projets de l’Etat ne représentent que 0,6 million de dinars.