Le Conseil de presse, censé lutter contre “les dérives” dans le secteur médiatique, sera opérationnel fin novembre prochain. C’est Néji Bghouri, président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), qui l’a annoncé mardi 23 octobre.
Composé de sept membres, le Conseil aura pour objectif d’instaurer “un journalisme de qualité”, a-t-il ajouté, en marge d’une rencontre avec les médias pour présenter le rapport de l’unité de monitoring du Syndicat sur les agressions qui ont visé les journalistes pendant le double scrutin législatif et présidentiel.
” Le conseil d’autorégulation fraîchement lancé est notamment chargé de rédiger une charte de déontologie “, a souligné Bghouri, assurant que le Conseil de presse va accompagner, dans un premier temps, les journalistes pédagogiquement. “Mais il pourra ensuite y avoir des avertissements et des blâmes contre les journalistes ayant violé les principes déontologiques”.
Créé par plusieurs organisations comme le SNJT, la Fédération des directeurs de journaux et la Ligue de défense des droits humains, le Conseil de presse est pour l’instant dirigé par un comité provisoire, qui doit mettre en place des règles pérennes.