Le projet “la voix de 50 millions de femmes africaines” pour l’autonomisation socio-économique des femmes dans 38 pays africains, a été lancé mardi 22 octobre à Tunis, à travers la mise à disposition d’une plateforme de communication permettant l’accès aux informations relatives aux services financiers et non financiers.
Ce projet, financé par la Banque africaine de développement (BAD) en partenariat avec le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAI) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a pour objectif de permettre, comme son l’indique, à 50 millions de femmes africaines actives dans le domaine des transactions commerciales à accéder aux informations nécessaires sur l’ensemble du continent africain.
La directrice du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) a indiqué lors d’un point de presse tenu à cette occasion, que ce projet qui consiste en une plateforme électronique disponible en ligne et sur des supports mobiles sous forme d’application, permettra à des millions de femmes africaines d’exercer, de développer et d’élargir leurs activités au sein des entreprises.
Selon la directrice de COMESA, cette plateforme en ligne permettra de faciliter l’échange d’idées entre les femmes chefs d’entreprise, de partager les informations et les connaissances dans les sociétés africaines, outre l’accès aux services financiers et aux opportunités disponibles sur le marché, que ce soit dans les zones urbaines ou rurales.
Pour sa part la ministre tunisienne de la Femme, Naziha Laabidi, a souligné l’importance de ce projet qui unira 50 millions femmes africaines par le biais d’une plateforme électronique permettant “de réunir les expériences, les compétences et le savoir-faire dans le domaine des entreprises et de créer des opportunités d’emploi”, d’autant plus que la Tunisie, a-t-elle dit, fait partie, depuis juillet 2019, des 20 pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA).
Laabidi a mis l’accent sur l’importance de la coopération entre les femmes chef d’entreprises africaines, leur autonomisation économique, la reconnaissance de leurs droits, la lutte contre toutes formes d’exclusion et de violence faites aux femmes, insistant sur l’aide nécessaire à la création de projets à l’horizon de 2022.