Après les salaires des PDG, il y a quelques années, c’est maintenant celui du président de la République de faire parler de lui, notamment à l’issue de l’élection à la magistrature suprême de celui qui se dit “proche” des laissés-pour-compte, les chômeurs, en l’occurrence Kaïs Saïed.
Au passage, le nouveau président de la République a quand même roulé mercredi/jeudi dans une voiture qui “pèse” 500 000 dinars tunisiens.
Passons!
Sur les réseaux sociaux, beaucoup chiffres sont balancés sur le salaire du président de la République. Mais réellement et selon le décret n° 658 daté du 03/07/2015 paru dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), le salaire brut du président la République s’élève, depuis cette date, à 17.000 DT (soit 10 000 dinars de salaire mensuel et une prime de 7 mille dinars bruts).
Concernant la pension de retraite, il semblerait qu’elle ne soit pas rétroactive, parce que Mbazaâ et Marzouki en profiteraient à plein.
Et pour rendre à César ce qui lui appartient, c’est feu Béji Caïd Essebsi qui a diminué le salaire des présidents tunisiens -et ce dès son investiture.
Mais au final, même s’il renonçait à tous les privilèges liés à sa fonction, est-ce que cela changerait quelque chose à la situation du pays? En fait, pourquoi laissons-nous délibérément les problèmes là où ils sont pour en créer d’autres?
Parlons plutôt valeur travail, investissement, diminution du chômage, luttes contre la contrebande, l’économie parallèle, l’évasion fiscale, banditisme… Voilà ce qui devrait nous occuper et non le salaire du chef de l’Etat qui, par ailleurs, vit bien avec sa retraite…
TB