“La Tunisie est en mesure de se conformer aux standards internationaux en matière de lutter contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Elle a le potentiel requis pour s’adapter à la nouvelle génération de réformes et à répondre aux exigences internationales dans ces domaines”, estime le ministre des Finances, Ridha Chalghoum.
Lors d’une conférence de presse, vendredi 25 octobre, Chalghoum a précisé que la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) s’est penchée déjà sur la modernisation du système informatique et a coopéré avec toutes les parties concernées en plus de la mise en place des textes juridiques développés.
“La sortie de la Tunisie de la liste des pays sous surveillance du Groupe d’Action Financière (GAFI) confirme la volonté du pays de lutter contre le financement du terrorisme et d’interdire le blanchiment d’argent, afin de créer un climat favorable à l’investissement extérieur et à la création de la richesse”, a-t-il encore dit.
Pour sa part, le conseiller auprès du chef du gouvernement chargé du dossier de la réforme fiscale, Fayçal Derbel a souligné que la sortie de la Tunisie de la liste noire du GAFI a permis au pays de mettre en place un nouveau système efficace de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent.
“Ceci a aussi permis à la Tunisie de gagner deux places dans le rapport “Doing Business 2020″, pour se classer à la 78ème place à l’échelle mondiale”, a indiqué Derbel.