Khemaies Jhinaoui a indiqué, mardi 29 octobre, qu’il a décidé de démissionner de ses fonctions de ministre des Affaires étrangères.

Dans sa lettre de démission adressée au président de la République et au chef du gouvernement dont copie est parvenue à l’agence TAP, Jhinaoui justifie sa démission par “l’impossibilité de continuer ma mission à la tête du département des Affaires étrangères comme l’exigent les usages diplomatiques. Lesquels usages requièrent l’harmonisation des institutions de l’Etat dans l’intérêt de la Tunisie et de son rayonnement sur la scène internationale”.

Khemaies Jhinaoui a pris ses fonctions de ministre des Affaires étrangères en janvier 2016.

La présidence du gouvernement a annoncé cet après-midi dans un communiqué qu’il a été décidé, après consultation du président de la République, Kais Saied, de démettre de leurs fonctions le ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, le ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, et le secrétaire d’Etat chargé de la Diplomatie économique, Hatem Ferjani.

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Sabri Bachtobji, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères a été chargé de la gestion des affaires courantes dudit ministère conformément aux textes juridiques en vigueur.

L’absence de Khemaies Jhinaoui de la première audience accordée par le chef de l’Etat à un ministre des Affaires étrangères d’un pays étranger depuis la prise de ses fonctions, en l’occurrence au chef de la diplomatie allemande, Heiko Mass, a suscité une vive polémique. Plusieurs sites d’information et des pages sur les réseaux sociaux ont estimé que cela contrevient au protocole et aux usages à suivre lors des rencontres officielles.

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