Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, René Trabelsi, appelle à l’examen des lois qui entravent la réalisation de projets touristiques alternatifs, car ces projets sont parfois situés dans des zones militaires ou agricoles.
Trabelsi a précisé, en marge du “Tunisia hospitality symposium”, organisé à l’Institut des hautes études commerciales (IHEC), mercredi 30 octobre à Carthage, que la Tunisie pourrait être classée parmi les meilleurs pays du tourisme alternatif au monde, étant donné qu’elle regorge de sites naturels et touristiques, soulignant la volonté de certains investisseurs tunisiens résidant à l’étranger de réaliser des investissements dans le tourisme alternatif.
Trabelsi a souligné la volonté du ministère de renforcer le tourisme alternatif, lequel bien que ne pouvant se substituer au tourisme traditionnel, constitue un acquis pour la Tunisie, notamment à la faveur de l’établissement d’un ensemble de programmes incitatifs.
La Tunisie se distingue par un écosystème riche ainsi qu’un beau littoral et dispose d’un patrimoine environnemental et culturel riche, à exploiter dans la promotion du tourisme alternatif et écologique.
Depuis des décennies, les autorités ont exprimé leur volonté de renforcer le tourisme alternatif mais sans avoir élaboré des lois incitatives favorisant les produits touristiques alternatifs, l’action s’étant arrêtée à des initiatives revenant aux associations.