La visite de Bandar M. H. Hajjar à Niamey (capitale du Niger) en janvier 2019 commence à porter ses fruits. Le pays tend à devenir un client plus important pour la BID. Explications de la ministre nigérienne du Plan.
WMC : Vous avez signé, samedi 6 avril 2019, avec Hani Salem Sonbol, directeur général de l’ITFC (International Islamic Trade Finance Company, Société internationale islamique de financement du commerce, membre du Groupe de la Banque islamique de développement -BID) un accord-cadre de 80 millions de dollars pour renforcer les capacités d’importation/exportation et le plan de développement économique et social du Niger. Y a-t-il dans le pipe des idées de projets avec les autres agences de cette banque suite aux visites de leurs premiers responsables dans la foulée de celle du président de la BID en janvier 2019 ?
Aïchatou Boulama Kané : Effectivement, les responsables des autres agences ont visité le Niger début février 2019 pour faire le point de notre portefeuille avec la Banque islamique de développement et discuter de la possibilité d’un programme triennal glissant sur la base des priorités du Niger et par au nouvel modèle d’action dont la banque s’est dotée.
Quel serait le contenu de ce programme ?
Avec le directeur général (Dr Walid Abdulmohsen Al-Wohaib) du Fonds de solidarité islamique, et même si nous n’avons négligé d’autres questions sociales importantes elles aussi comme la santé, nous avons surtout discuté de l’Education et de la manière de rendre notre système éducatif plus performant. Ce dossier sera sur l’agenda au cours des prochaines années.
ICD (la Société islamique pour le développement du secteur privé) est-il impliqué dans les discussions en cours entre le Niger et la BID ?
Le directeur général (Ayman Amine Sejiny) était aussi là. Il visitera de nouveau bientôt le Niger pour poursuivre les discussions sur la manière de booster le secteur privé nigérien.
Nous envisageons en particulier d’organiser bientôt au Niger un forum des investisseurs nigériens. Nous avons déjà réalisé par le passé avec cet organisme des programmes dans le secteur public, notamment en matière de renforcement des capacités.
Propos recueillis par Moncef Mahroug