Six présidents d’organisations nationales ont appelé à l’ouverture d’une enquête pour poursuivre les auteurs de la campagne de diffamation et de dénigrement visant le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, et ses proches. “Le but étant d’éviter que le pays bascule dans la spirale de la violence verbale et matérielle”, ont-ils estimé.
Dans un communiqué commun publié lundi 11 novembre, les signataires apportent leur soutien “inconditionnel et de principe à Chawki Tabib et aux membres de sa famille visés par une campagne délibérée et calomnieuse”.
Ils dénoncent “les auteurs de la campagne tendancieuse et leur lien avec la mafia corrompue ainsi que leurs intentions flagrantes visant à nuire aux organisations et instances à l’instar de l’UGTT et de l’INLUCC”.
Les signataires ont mis en garde contre le laxisme face à de tels comportements, estimant que le but de ces campagnes est de mettre en doute l’efficacité de la lutte contre la corruption et d’entraver les efforts engagés dans ce sens.
Le communiqué commun est signé par le bâtonnier de l’Ordre national des avocats, Brahim Bouderbala, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, le président de l’UTICA, Samir Majoul, le président de la LTDH, Jamel Messalem, le président du SNJT, Néji Bghouri, et la présidente de l’UNFT, Radhia Jerbi.
Affaire à suivre.