Selon le dirigeant d’Ennahdha fraîchement élu, Noureddine Bhiri, aucune réunion officielle n’a eu lieu jusqu’à présent entre Ennahdha et Qalb Tounes liée aux concertations sur la présidence du Parlement et la formation du prochain gouvernement.
Bhiri s’exprimait mardi 12 novembre au Parlement où les députés étaient invités à déclarer leur patrimoine avant le début de leur mandat parlementaire et où les préparatifs vont bon train pour la tenue demain de la séance inaugurale de la nouvelle session parlementaire 2019-2024.
De son côté, Oussama Khlifi, dirigeant de Qalb Tounes, a déclaré à l’agence TAP au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) que son parti n’a pas tenu des réunions de concertation avec quelque partie politique que ce soit concernant la formation du prochain gouvernement.
Est-ce pourtant il n’y a pas eu de rencontres “non officielles” entre les deux partis?
Crédité de 52 sièges lors des dernières élections législatives, le mouvement Ennahdha poursuit les concertations pour la formation du gouvernement.
Pour sa part, Qalb Tounes (38 sièges) a décidé, dans une déclaration rendue publique lundi, de charger une commission présidée par Nabil Karoui de poursuivre les concertations avec le reste des partis et des groupes parlementaires. Il appelle toutes les parties “à discuter simultanément des deux processus parlementaire et gouvernemental de manière à garantir l’équilibre politique et à éviter toute forme de domination”.
Réuni le week-end dernier, le conseil de la Choura d’Ennahdha a annoncé la candidature de Rached Ghannouchi, président du mouvement à la présidence du parlement, réaffirmant l’attachement d’Ennahdha à son droit à la formation et à la présidence du gouvernement, conformément aux dispositions de la Constitution et compte tenu des résultats des élections.