Un décret gouvernemental devra être publié au mois de janvier prochain organisant les échanges électroniques d’informations entre la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), les prestataires de services de santé et les assurés sociaux, a souligné Kamel Maddouri, directeur général de la sécurité sociale au ministère des Affaires sociales.
Dans une interview accordée à l’agence TAP, Maddouri a signalé que le projet de décret est actuellement en cours de finalisation et devra comporter toutes les phases de mise en place de la carte électronique comme composante essentielle du système d’échange électronique de données entre la CNAM, les prestataires de services de santé et les assurés sociaux.
D’après lui, le décret gouvernemental comportera toutes les garanties et les droits des opérations d’échange électronique des données et les moyens de protéger les informations personnelles des assurés sociaux et des prestataires de services de santé outre l’indication de toutes les phases d’entrée en application de la carte électronique.
Maddouri a ajouté que le système d’échange électronique d’informations est dans une phase avancée grâce aux efforts des ingénieurs et programmeurs de la CNAM, du ministère des Technologies, de l’Agence nationale de sécurité informatique (ANSI), de l’Agence nationale de certification électronique (ANCE) et de l’Instance nationale de protection des données personnelles (INPDP).
Le responsable a fait savoir que le système d’échange électronique comporte le dispositif d’échange instantané des informations réalisé moyennant un budget de 2,6 millions de dinars et dont le taux d’avancement est de 50% outre le dispositif de gestion des identités des utilisateurs, l’accès au système et la sécurité informatique réalisé moyennant 2,6 millions de dinars avec un taux d’avancement de 80%.
Maddouri a ajouté que l’impression des cartes électroniques “Labes” a nécessité 4,5 millions de dinars faisant remarquer que leur distribution aux affiliés de la CNAM a déjà commencé depuis le mois d’avril dernier.
Dans ce contexte, il a signalé que l’entrée en service de la carte électronique est tributaire de la finalisation de toutes les composantes du projet et l’équipement des prestataires de services de santé des dispositifs électroniques nécessaires qui leur seront fournis gratuitement au début pour les encourager à adhérer au système électronique.
Maddouri a précisé que ce système permettra de garantir la transparence des transactions et améliorera la gestion des opérations entre tous les intervenants.