L’île de Djerba abritera, du 3 au 7 décembre, le congrès arabe des jeunes ambassadeurs de la sécurité routière, qu’organise l’Association tunisienne de la prévention routière avec le concours de l’Organisation arabe pour la sécurité routière.
Ce congrès, s’inscrit dans le cadre de la désignation de la Tunisie “capitale de la jeunesse arabe en 2019”, et verra la participation de plus de 120 jeunes représentant 18 pays arabes.
Il sera, notamment, l’occasion d’examiner la vision sectorielle de la jeunesse en Tunisie (2018-2020) ainsi que le programme national des jeunes ambassadeurs de la sécurité routière, outre la présentation des expériences en la matière de certains pays participants.
Le congrès devrait, par ailleurs, déboucher sur un pacte de la jeunesse arabe relatif à la sécurité routière ainsi que sur des initiatives se rapportant, notamment, au recours aux médias sociaux pour la diffusion de la culture routière et du volontariat dans ce domaine.
Le président de l’ATPR et de l’Organisation arabe pour la sécurité routière, Afif Frigui a indiqué, lundi matin en conférence de presse, que l’événement intervient au lendemain de l’horrible accident qui a secoué le pays hier dimanche et fait 26 morts parmi les jeunes.
“Assez de perte humaine à cause des accidents de la route”, s’est-il écrié.
Un bus transportant des jeunes étudiants s’est renversé dimanche matin dans l’oued, à Ain Snoussi (délégation de Amdoun) après avoir franchi une barrière en fer, faisant 26 morts et 20 blessés.
Frigui a, par la même occasion, exhorté les responsables concernés à accorder l’importance requise au sujet de la prévention routière, soulignant la nécessité de conjuguer les efforts pour garantir la sécurité sur les routes et consacrer le principe du droit à la vie, devenu, selon lui, “menacé”.
Le président de l’ATPR a, par ailleurs, fait état de la gravité de la situation sur les routes, dénonçant les entraves freinant le financement des programmes de la prévention des accidents de la route, affirmant que les parties gouvernementales concernées n’ont pas mis en œuvre les décisions annoncées par le chef du gouvernement le 3 mai 2017 à l’ouverture des travaux du congrès international de l’Organisation mondiale pour la prévention routière.
Il a, en outre, appelé à la nécessité de lancer un plan national pour des villes plus sûres, qui répondent aux standards internationaux en matière de circulation sur les routes et exigent la révision du plan urbain au niveau des espaces publics.