La Fédération nationale des producteurs de plants de pommes de terre (FNPPPT) a appelé à fixer le prix minimum du kilogramme de pommes de terre, à la production, à 900 millimes pour parvenir à couvrir le coût de production, constituer un stock régulateur et encourager l’agriculteur à continuer à exercer ce type de culture.
“Le coût de production d’un hectare de pommes de terre a dépassé 18 500 dinars, suite aux augmentations des prix des intrants notamment les semences (plus de 3500 dinars /tonne)”, a expliqué la FNPPT, dans un communiqué.
La Fédération appelle le gouvernement à subventionner l’agriculteur tunisien et à fournir une production nationale permettant de couvrir les besoins locaux “au lieu de dépenser de dizaines de milliards pour importer les pommes de terre et subventionner par conséquent l’agriculteur étranger”.
Cette situation a mené à un déséquilibre de la filière de pomme de terre et à une mauvaise gestion dans la production, estime la fédération.
Depuis quelques semaines, un groupe d’internautes a lancé une campagne de boycott des pommes de terre et des bananes. Les membres de ce groupe ont appelé, sur les réseaux sociaux, à boycotter tous les produits agricoles en particulier, dont le prix de vente au consommateur dépasse 2 dinars le kg.
Le groupe qui gère la page Facebook “Boycottons la cherté, vivons mieux” compte, jusqu’à ce jour près de 1,6 million d’abonnés.