Les grands défis à relever par la Tunisie, l’accord ALECA, la gestion des problèmes énergétiques, la situation du secteur du phosphate et la nécessité de l’adoption d’une vision à moyen et long termes pour l’économie ont été les principaux thèmes abordés par Samir Majoul, président de l’UTICA, avec une délégation d’institutions internationales, composée de Tony Verheijen, Abdoulaye SY, Jesko Hentschel représentants de la Banque Mondiale, Mouna Hamden représentante de l’IFC (groupe de la Banque mondiale), Gerald AUDAZ, chef de section développement économique à la délégation de la commission européenne, Francisco Acosta, de l’Union européenne, et Antoine Sallé de Chou, chef de Bureau de la BERD en Tunisie.
La réunion qui s’est déroulée, lundi 2 décembre, en présence de plusieurs membres du bureau exécutif et de responsables de l’UTICA a également permis d’examiner la situation politique et sociale en Tunisie et de discuter de questions relatives à l’environnement des affaires et aux reformes à entreprendre par la Tunisie, a indiqué l’UTICA dans un communiqué, publié mercredi.
Les représentants de l’UTICA ont exposé les points de vue et la vision du secteur privé concernant la situation économique et les reformes structurelles à engager pour la relance de l’économie tunisienne.
Ils ont souligné la faiblesse de la croissance, le taux de chômage surtout des jeunes très élevé et l’indice de production industrielle négatif. Ils ont également mis l’accent sur la nécessité de maîtriser l’endettement, les dépenses publiques, de booster l’investissement et la croissance, de promouvoir l’internationalisation des entreprises tunisiennes, de baisser la pression fiscale et de réduire le marché informel.
De leur côté, les représentants des institutions internationale ont mis l’accent sur la nécessité de mettre en œuvres les reformes nécessaires et de mettre en place des institutions fortes qui s’appuient sur la bonne gouvernance, la transparence et l’efficacité.
Lors de cette réunion, les grandes lignes du manifeste de l’UTICA pour la relance économique pour la période 2020/2025 ont été également présentées aux représentants des institutions internationales.