Les participants à la 34ème édition des Journées de l’Entreprise, organisée à l’initiative de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises, les 6 et 7 décembre 2019, à Sousse, ont recommandé d’adopter de nouvelles lois et mesures, visant à renforcer la lutte contre la corruption.
Ils ont préconisé lors de la clôture de cet événement, de définir une politique industrielle qui booste la compétitivité de l’entreprise tunisienne, tout en prenant en considération les capacités et les opportunités disponibles dans les différentes régions, notamment la main-d’œuvre qualifiée.
Les participants ont appelé, en outre, à réviser la politique de la Compensation, surtout à travers la généralisation progressive de la sécurité sociale et l’élimination progressive de la subvention des produits alimentaires.
Ils ont mis l’accent, sur la nécessité de numériser l’administration, en instaurant une haute instance pour la numérisation des services administratifs, laquelle sera rattachée à la présidence du gouvernement. Elle sera chargée de faciliter l’exécution des mesures, se rapportant à la numérisation des administrations tunisiennes ainsi que d’accélérer la mise en place de l’identifiant unique et le lancement de l’identité numérique du citoyen.
Le dernier panel de ces journées, organisé samedi, sur le thème “La crise des valeurs et le rôle régulateur de l’Etat”, a été marqué par la présence de l’ex-présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, de l’ancien secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abbassi et du philosophe et anthropologue de l’islam, Youssef Seddik.
L’accent a été mis, à cette occasion, sur les répercussions des crises politique, économique et sociale, en Tunisie, lesquelles ont des conséquences au niveau moral.
Les intervenants ont évoqué, dans ce cadre, la gravité de l’absence d’un ensemble de valeurs influant, directement, sur le comportement des citoyens. Ils ont pointé du doigt l’indifférence vis-à-vis des affaires publiques, l’exacerbation de l’égoïsme et la régression du patriotisme, face au développement du régionalisme et du corporatisme.