Le bilan et les préparatifs en prévision de la clôture de la manifestation “Tunis Capitale de la Culture islamique 2019” pour la région arabe ont été présentés, lundi 16 décembre, à la Cité de la Culture, par Mohamed Zine El Abidine, ministre des Affaires culturelles, et Salim Mohammed Al Malik, directeur général de l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO).
Au cours d’un point de presse, au Théâtre des Jeunes Créateurs, le directeur général de l’ISESCO a fait savoir que la clôture de la manifestation prévu mardi, coïncidera avec la tenue de la 11e Conférence des ministres de la culture dans le monde islamique qui traitera les principaux projets futurs, comme la culture numérique et les sources de financement parallèle des actions culturelles.
Il a encore cité le projet proposé par la Tunisie portant sur le développement des industries culturelles.
Salim Mohammed Al Malik a parlé d’un événement “important et ambitieux, entamé en 2005 à la ville de la Mecque en Arabie Saoudite, qui renforce l’importance de la culture et l’identité islamique”, rappelant la ville d’Al Qods Charif, qui est classée ville permanente de la culture islamique.
Il estime que les actions réalisées par la Tunisie durant toute la durée de la manifestation “serviront d’exemple pour le reste des pays islamiques qui seront ultérieurement désignés, tout en exprimant son admiration pour la cité de la culture qui incarne un édifice culture et civilisationnel, rarement vu dans le monde islamique”.
“Il est temps que les pays de la région font connaître leur culture à d’autres pays du monde, à travers la diplomatie culturelle du monde, afin d’être à la page des développements que s’opèrent dans le reste du monde développé”, souligne le responsable de l’organisation islamique.
De son côté, Zine Elabidine a évoqué une manifestation lancée en mars dernier “en vue d’édifier une action culturelle commune entre la Tunisie et l’ISESCO”, faisant le point des actions novatrices, promotionnelles dans la pratique de l’action culturelle. Il a rappelé les programme nationaux des Cités -des arts, des civilisations et de la littérature et du livre-, l’entreprenariat culturel, la décentralisation, le droit à la culture, le rôle de la société civile ainsi que l’intérêt grandissant pour la culture numérique.
Le ministre a aussi rappelé “les actions de restaurations et de réhabilitation des monuments historiques islamiques dans le cadre de la manifestation”, se félicitant d’un événement qui “s’adapte avec la politique tunisienne en matière culturelle”.
Le ministre a présenté d’autre part les grandes lignes d’un vaste programme prévu pour mardi et mercredi au terme d’une année riche en événements qui jettent la lumière sur le riche héritage et patrimoine islamique dans le pays.
La Cité de la culture verra la tenue d’une exposition qui retrace les diverses activités et festivités ayant marqué la manifestation en plus d’une foire du livre et des publications qui ont vu le jour dans le cadre de ce rendez-vous. Des visites ouvertes sont également prévues à des institutions culturelles de la Capitale, à l’instar de Dar Laaroussa, le Centre national des arts de la marionnette et le Centre national de la céramique d’art, le Centre des musiques arabes et méditerranéennes.
Le théâtre de l’Opéra abritera dans la soirée, un concert de musique soufie qui sera marqué par un hommage aux personnalités culturelles et la passation du flambeau à la ville désignée par l’ISESCO, Capitale de la Culture islamique 2020, pour la région arabe (Le Caire, Egypte).
Tunis est l’une des quatre Capitales de la culture islamique en 2019 pour la région arabe, aux côtés d’Al-Qods, capitale de la culture islamique pour toujours. Cette année, l’ISESCO célèbre aussi la ville de Bissau, Capitale de la Guinée-Bissau, pour la Zone Afrique et la ville de Bandar Seri Begwan, capitale du Sultanat de Brunei pour la Zone Asie.
Placé sous l’égide du ministère des Affaires Culturelles, “Tunis, Capitale de la Culture islamique pour 2019” est un événement organisé par l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO).