Le nombre de permis de recherche dans le secteur minier en Tunisie a été porté en 4 ans (2016-2019) à 128, dont 86 nouveaux permis. C’est ce qu’a affirmé, lundi 16 décembre 2019 à Tunis, le ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani.
Les nouveaux permis ont aidé à étendre les champs de prospection à d’autres produits non phosphatés dont les sels, le plâtre, le sable et le silice (matériau utilisé dans les domaines de l’énergie solaire, l’électronique, les produits de construction, les céramiques, les verres et autres…).
Quant au nombre des projets d’exploitation, il est estimé à 70 en 2019, dont 24 nouveaux permis, a ajouté le ministre qui présentait aux journalistes le bilan de quatre ans d’activités du département de l’Industrie (2016-2019).
La Tunisie a parachevé les procédures d’adhésion à l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), a encore fait savoir Feriani, relevant que le ministère de l’Industrie vient de parachever également le projet initial du Code des mines et a entamé le processus de réforme du Code des hydrocarbures en plus du lancement de 6 études stratégiques pour la réforme du secteur énergétique.
En ce qui concerne la lutte contre la corruption, le ministre a indiqué que les missions de contrôle de l’Inspection générale ont permis de transférer 5 rapports à la Cour de discipline financière et de traduire 7 dossiers en justice.