Le président de l’UTICA, Samir Majoul, a souligné l’impératif de libérer l’investissement, développer l’infrastructure, faciliter les procédures administratives, et trouver des solutions aux projets bloqués pour encourager les investisseurs à s’implanter dans les régions intérieures.
Il a pris part, aux côtés de plusieurs personnalités nationales et étrangères, ainsi que de représentants d’organisations, à une cérémonie organisée à Sidi Bouzid, à l’occasion de la célébration de l’anniversaire du déclenchement de la révolution tunisienne, le 17 décembre 2010.
Selon un communiqué publié mardi 17 décembre par l’organisation patronale, Majoul a appelé, dans son allocution prononcée à cette occasion, à mettre en place un programme pour les entreprises en difficulté et proposé aux banques tunisiennes de mettre en œuvre des mécanismes permettant aux jeunes de créer, de développer leurs propres projets et de contribuer à la création des emplois.
D’après Majoul, l’Etat doit fournir les garanties aux établissements bancaires pour que les jeunes puissent bénéficier des financements nécessaires pour pouvoir créer leurs projets
Il a souligné l’impératif d’assurer une vie digne et de concrétiser le principe de la discrimination positive dans les régions intérieures, en réhabilitant la valeur du travail et l’initiative privée, faisant remarquer que le secteur privé n’épargne aucun effort pour investir dans les régions intérieures.
Majoul a mis l’accent sur l’impératif de solutionner les problématiques liées aux terres domaniales délaissées ou non exploitées efficacement, dans le cadre de la transparence et de la bonne gouvernance, pour que les jeunes du gouvernorat de Sidi Bouzid et d’autres régions, puissent en profiter.
Le président de l’organisation patronale a souligné que les compétences humaines sont sous-exploitées dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, notamment dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie, estimant que ces compétences sont en mesure de faire de la région, un pôle de développement et un modèle pour les systèmes agricole et agroalimentaire intégrés.
Majoul a exprimé ses regrets de voir la région, ne pas parvenir à ” réaliser d’importants progrès économiques, neuf ans après la révolution, en raison de la faible attention accordée à l’économie et au développement”.
Concernant la poursuite des pourparlers pour la formation du le nouveau gouvernement, Majoul a souligné l’impératif de prendre en considération le critère de la compétence dans le choix de l’équipe gouvernementale.