Sous le slogan “Le 17 décembre nous rassemble et Sidi Bouzid nous unit”, l’Association “17 décembre 2010” a organisé, mardi 17 courant à Sidi Bouzid, une conférence sur “Les composantes de la société civile … l’expérience du quartet parrain du dialogue national”, et ce à l’occasion de la célébration du neuvième anniversaire de la révolution de la liberté et de la dignité.
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali M’barki, a estimé que l’absence de représentants du gouvernement aux activités de commémoration du neuvième anniversaire de la révolution est une continuation de la politique de marginalisation du gouvernorat de Sidi Bouzid et d’indifférence à l’égard des aspirations de ses habitants et des objectifs de la révolution à savoir le développement, l’emploi et la dignité.
Selon lui, les gouvernements successifs n’ont pas pris d’initiative claire pour sauver le pays, absorber le chômage et activer le principe de la discrimination positive mentionné dans la constitution.
De son côté, le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Samir Majoul, a déclaré que le gouvernorat de Sidi Bouzid recèle de nombreuses ressources qui peuvent être exploitées dans la réforme des secteurs industriel et agricole.
Majoul a, également, appelé à encourager l’investissement dans les industries manufacturières compte tenu de leur rôle dans le renforcement de l’exportation, la création d’emplois ainsi que dans la réalisation de la souveraineté nationale et de la sécurité alimentaire.
Pour sa part, le président de l’union tunisienne de l’agriculture et de la pêche, Abdelmajid Ezzar a estimé que le gouvernorat de Sidi Bouzid, qui contribue à la production agricole nationale, n’a bénéficié d’aucun intérêt et ne dispose pas de visions stratégiques pour développer et valoriser la production agricole, ce qui a conduit, a-t-il dit à des résultats catastrophiques dont la négligence des terres agricoles et le recours à l’importation.