Le volume des dépenses de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) dans le cadre de sa contribution à la couverture du coût des soins au profit des affiliés sociaux a atteint 2,028 milliards de dinars au cours de l’année 2019. C’est ce qu’a déclaré, mardi 17 courant, le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi.
Lors d’une conférence de presse tenue au Palais du gouvernement à La Kasbah, Trabelsi a indiqué que la Cnam a déboursé 43% des dépenses relatives aux soins, au profit des prestataires des services sanitaires privés, tandis que 57% de ces dépenses ont concerné les établissements sanitaires du secteur public.
Par ailleurs, Trabelsi a indiqué qu’une séance de travail se tiendra, mardi après-midi au siège du ministère des Affaires sociales, consacrée à la relation contractuelle entre la Cnam et les prestataires de services sanitaires du secteur privé, dans le cadre des conventions sectorielles.
Interrogé sur la position du ministère, notamment après la décision de la coordination syndicale des professions médicales du secteur privé de ne pas renouveler les conventions sectorielles avec la Cnam, sauf après modifications nécessaires, Trabelsi a fait savoir qu’une réunion aura lieu bientôt entre la Cnam et les prestataires de services sanitaires du secteur privé, afin de mener à bien ce dossier.
Evoquant la question des travailleurs de chantiers, le ministre des Affaires sociales a indiqué qu’un projet d’accord global a été mis au point à cet égard en collaboration avec l’UGTT, signalant que l’annonce de cet accord ainsi que les procédés de son application, “demeurent du ressort du prochain gouvernement”.
Trabelsi a souligné la nécessité d’engager la réforme des institutions publiques, “compte tenu de leur énorme potentiel de contribution à l’emploi et à l’impulsion des investissements”. Il a affirmé que la réforme doit s’appuyer sur une approche participative et le dialogue, ajoutant que le Conseil supérieur du dialogue social pourrait parrainer les discussions et les concertations relatives à cette réforme, dans le cadre d’un consensus entre les intervenants sociaux.