Des moyens de lutte contre le réchauffement climatique ont été présentés lors de la réunion des parlementaires et des parties prenantes de la Méditerranée tenue mardi 17 décembre, à Rabat (Maroc).
Parmi ces moyens figurent les zones humides côtières, ces zones (lacs, sebkha, oueds, lagunes) revêtent une importance majeure pour la survie de la région, car elles apportent une solution naturelle, des plus efficaces pour la lutte contre les effets du changement climatique.
Elles peuvent en atténuer les impacts et renforcer la résistance des communautés côtières. En effet, ces zones riches en biodiversité (faune et flore), servent notamment (dans leur état sauvage) de tampon aux inondations et permettent de protéger les régions côtières et les zones agricoles de l’intrusion de l’eau de mer.
La Méditerranée qui a un littoral de 46 000 km, comprend actuellement environ 422 sites Ramsar (Convention relative à la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides). Elle a déjà perdu 50% de ses zones humides depuis 1900.
Quant à l’approche Nexus (schématisé en pyramide), elle permet ” de mieux comprendre les interdépendances entre les zones humides soumises aux changements climatiques et les secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation “. Elle permet de dépasser les mentalités ” en silo ” et de chercher des solutions interdisciplinaires augmentant la possibilité de synergies mutuellement bénéfiques entre les secteurs et à terme, l’efficacité des ressources.
La biodiversité est au cœur de cette approche qui remonte aux années 1980, selon l’ingénieure tunisienne Sarra Touzi de Partenariat global pour l’eau (Global water partnership) .