Près de 22 personnes ont bénéficié de l’effacement de leurs antécédents judiciaires après avoir accompli une peine de substitution, souligne à l’agence TAP, Moez Taieb, accompagnateur judiciaire au bureau de probation du tribunal de première instance de Monastir.
Depuis sa création le 2 novembre 2018, le bureau de probation au tribunal de première instance de Monastir a reçu 91 dossiers de personnes qui suivent des peines de substitution. Ce qui devra limiter le taux de récidive et permettre à la trésorerie de l’Etat d’économiser environ 170 mille dinars, l’équivalent du coût des journées de détention, souligne à l’agence TAP, Mohamed Ayoub Khdhiri, juge d’application des peines au bureau de probation de Monastir.
Trente-quatre conventions ont été signées, dans ce cadre, avec plusieurs partenaires, dont des collectivités locales, des associations et des établissements publics, précise la même source.
Le bureau de probation a pour objectif de développer les peines non privatives de liberté, de limiter le taux de récidive, de réhabiliter les personnes ayant purgé leur peine, de réduire la surpopulation carcérale et de promouvoir la culture travail auprès de cette catégorie.