L’expert en fiscalité et investissement à “United Advisers”, Khalil Abidi, a souligné, jeudi 9 janvier 2020, la nécessité de parachever la numérisation de l’économie tunisienne et d’alléger les démarches administratives dont la certification des copies, d’ici les trois prochaines années, afin d’attirer les investissements étrangers.
La numérisation de l’économie n’a pas enregistré une évolution considérable en Tunisie, malgré les avancées enregistrées en matière des législations nationales, a-t-il ajouté en marge d’un séminaire sur le thème “La loi de finances 2020: quels impacts sur l’entreprise?” organisé à Tunis à l’initiative du Conseil des Chambres mixtes.
Il a, à cet égard, mis l’accent sur l’importance de prendre de nouvelles mesures afin de faciliter l’accès des jeunes entrepreneurs au financement et de les exonérer des garanties bancaires.
Il a, également, jugé indispensable de réviser les codes des changes et des douanes, estimant, que la nouvelle loi sur l’investissement, à elle seule, demeure “insuffisante”.
Lors de ce débat, certains hommes d’affaires ont qualifié de “floue” la loi de finances de 2020, soulignant qu’elle prévoit des mesures douanières et fiscales et administratives “complexes”.
D’autres ont estimé que l’exposé sur les nouvelles mesures fiscales prévues par la loi de finances de 2020, et présenté par la représentante du ministère des Finances, “manque de clarté”, ajoutant que ces mesures concernent uniquement le secteur public.