Le chef du gouvernement désigné, Habib Jemli, a souligné dans son allocution devant le Parlement lors de la séance de vote de confiance, vendredi 10 janvier 2020, que la prolifération de la corruption dans les structures de l’Etat est une réalité connue de tous, mettant en garde contre les dangers que présente ce fléau sur la souveraineté du pays.
Il a insisté sur l’importance de renforcer les capacités de lutte contre la corruption afin de protéger l’économie nationale et la société.
Jemli a assuré que son équipe est déterminée à consacrer la culture de la lutte anticorruption et à en faire un comportement sociétal sur lequel sont bâties les institutions de l’Etat.
Il a encore insisté sur la ferme volonté, des nouveaux membres du gouvernement proposé au vote de confiance, à lever tous les obstacles qui empêchent l’éradication de la corruption.
Nous œuvrerons, a-t-il affirmé dans ce sens, à doubler les moyens logistiques et financiers du pole judiciaire économique et financier et à permettre aux magistrats de se consacrer entièrement à leurs activités.
Jemli a aussi promis de réaliser un audit des marchés publiques autour desquels planent des soupçons de corruption et de mieux tenir compte des rapports élaborés par la Cour des Comptes et ceux de l’Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption.