Le programme des volontaires japonais vient de reprendre ses activités en Tunisie, avec l’arrivée de six jeunes qui y vont travailler pendant deux ans, et ce après 4 ans d’arrêt à cause des tensions sécuritaires. C’est ce qu’a indiqué, le représentant-résident du bureau de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) en Tunisie, EGUSA Toshifumi.

Ces six volontaires japonais sont arrivés en Tunisie le 4 décembre 2019, pour travailler dans le domaine culturel (sport, musique et activités pour la jeunesse), au sein des établissements tunisiens du secteur public et de la société civile.

Lors d’une cérémonie organisée à Tunis, dans la soirée de vendredi 10 janvier 2020, à l’occasion de la reprise du programme des volontaires japonais, EGUSA Toshifumi a indiqué que le nombre des volontaires japonais en Tunisie devrait atteindre une quarantaine au bout de trois ans. Ceci demeure tributaire des conditions sécuritaires dans le pays, de la demande et de l’appui des autorités tunisiennes ainsi que du nombre des volontaires japonais disponibles de la JICA.

Il a rappelé que la JICA compte envoyer des volontaires au sud tunisien, pour développer et promouvoir l’économie dans cette région, compte tenu de sa stratégie en matière de réduction des disparités régionales dans le pays.

De son côté, le directeur général au département Europe et Moyen-Orient de la JICA, Sakamoto Takema, a indiqué que jusqu’à présent l’Agence a envoyé 23 volontaires en Tunisie, en tant qu’entraîneurs de volley-ball, pour apporter leur contribution au renforcement de l’équipe tunisienne de volley-ball, qui se prépare pour la sélection finale des jeux olympiques de TOKYO en 2020.

En se basant sur le concept de “rester ensemble, réfléchir ensemble, travailler ensemble sur le terrain”, les volontaires de la JICA jouent un rôle important dans le renforcement des liens interpersonnels entre la Tunisie te le Japon, contribuant au développement de la Tunisie et également au renforcement de la compréhension et de la confiance mutuelle entre les eux pays, a-t-il poursuivi.

Quant à l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Shimizu Shinsuke, il a mis l’accent sur la contribution des volontaires japonais non seulement au développement économique et social, mais aussi au tissage de liens d’amitié entre les deux pays, d’autant plus que les volontaires japonais incarnent la philosophie du développement du japon, fondée sur le partenariat mutuel qui profite tant aux Tunisiens, qu’aux volontaires eux-même, qui bénéficient du programme en termes d’épanouissement et d’enrichissement personnel et professionnel.

A préciser que parmi ce nouveau groupe de volontaires, trois jeunes volontaires, Tomita Kaho, Shindo Mari, et Nakahara Nobutaka ayant des compétences dans le domaine musical, ont déjà été affectés aux écoles régionales de musique de Sousse, Monastir, et Mahdia.

Deux jeunes volontaires Ueda Erika et Hatakema Yoshiko spécialisées dans les activités pour la jeunesse, vont travailler respectivement, à l’Association de soutien aux déficients auditifs de Kairouan et à l’Association tunisienne d’aide aux sourds de Nabeul.

Quant au dernier jeune volontaire japonais, celui Yoshida Fumitake, il enseignera la natation au club nautique de Monastir.

Le programme des volontaires japonais (JOCV) a commencé à envoyer des jeunes en Tunisie depuis 1975.

Jusqu’à aujourd’hui, plus de 500 volontaires ont travaillé en Tunisie en étroite collaboration avec leurs homologues tunisiens, dans plusieurs domaines, social, culturel, sportif, environnemental, et formation professionnelle. A partir de 2001, le programme a inclus les volontaires seniors affectés aux secteurs économiques.