L’Américaine Serena Williams, ancienne N°1 mondiale de tennis, s’est qualifiée samedi pour la finale du tournoi WTA d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, en ne cédant que deux jeux (6-1, 6-1) à sa compatriote Amanda Anisimova, de 20 ans sa cadette.
“J’étais vraiment en état de grâce aujourd’hui. Je savais que j’affrontais une excellente joueuse et qu’il fallait que je m’applique”, a réagi Williams, 30 ans, et classée 10e mondiale actuellement.
Agée de 18 ans et originaire de Russie, la jeune américaine Anisimova a été battue en 43 minutes seulement. Elle s’était révélée la saison passée en remportant son premier titre WTA à Bogota et en atteignant les demi-finales à Roland-Garros.
Mais samedi, un gouffre séparait son niveau de celui de Serena Williams, qui est plus que dans les temps dans sa préparation pour l’Open d’Australie (20 janvier – 2 février) où elle tentera, une nouvelle fois, d’égaler le record de 24 titres en Grand Chelem détenu par l’Australienne Margaret Court.
L’ancienne N.1 mondiale n’a laissé que de rares opportunités à Anisimova (1 balles de break sauvée) et s’est montrée très solide au service, avec près de 77% de points gagnés sur ses premières balles.
La championne devenue mère en 2017 a par ailleurs trouvé la faille sur les seconds services de son adversaire, secteur dans lequel Anisimova n’a inscrit que 2 points sur 14 possibles.
“J’ai travaillé très dur ces deux dernières années. Avec ma fille qui n’a que deux ans, je trouve que je me débrouille pas mal”, a souligné Serena Williams qui affrontera dimanche en finale une autre Américaine, Jessica Pegula (82e).
La native de Buffalo, dans l’état de New York, a écarté dans l’autre demi-finale une ancienne N.1 mondiale, la Danoise Caroline Wozniacki (3-6, 6-4, 6-0), en pleine tournée d’adieu.
La Scandinave de 29 ans, lauréate de l’Open d’Australie en 2018 et classée 39e actuellement, avait annoncé début décembre vouloir mettre un terme à sa carrière à l’issue du premier tournoi majeur de la saison à Melbourne.