Des partis politiques et groupes parlementaires ont présenté au chef de l’Etat les noms des candidats qu’ils jugent aptes à former le gouvernement, conformément aux dispositions de la Constitution.
A ce propos, Belgacem Hassan (Ennahdha) a fait savoir que son parti soutient les candidatures d’Anouar Mâarouf (ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique dans l’actuel gouvernement), Fadhel Abdelkafi (ancien ministre du Développement et de la Coopération internationale), Taoufik Rajhi (ministre auprès du chef du gouvernement Chahed chargé des Grandes réformes, démissionnaire) et Boutheina Ben Yaghlane (directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations).
Pour Ghazi Chaouachi, dirigeant au Courant démocrate, la personnalité qui sera chargée de former le prochain gouvernement doit faire preuve d’intégrité et de compétence. Le candidat à la primature doit également croire aux valeurs et constantes de la révolution.
Chaouachi a également indiqué que son parti ne dispose pas, jusque-là, de noms précis pour la présidence du gouvernement, assurant qu’il soutient la candidature des personnalités proposées par d’autres partis, dont Mongi Marzouk (ancien ministre de l’Industrie et de l’Enaergie).
Le secrétaire général du mouvement Al Châab, Zouheir Maghzaoui, a précisé, dans une déclaration à l’Agence Tap, que son parti avait proposé quatre personnalités, qu’il juge les plus aptes à diriger le futur gouvernement. Il s’agit de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mongi Hamdi, du président du Conseil du Marché financier (CMF), Salah Essayel, de l’ancien ministre des Finances, Hakim Ben Hammouda, et du député Safi Saïd.
Pour sa part, le président du bloc parlementaire de la Réforme nationale, Hsouna Nasfi, a affirmé que le bloc avait fourni une liste de 4 personnalités nationales qui pourraient être désignées par le chef de l’Etat pour former le gouvernement. Il s’agit de Fadhel Abdelkefi, Hakim Ben Hammouda, Mongi Hamdi et Ridha Ben Mosbah.
La présidence de la République avait indiqué jeudi avoir adressé 38 correspondances aux partis, coalitions et groupes parlementaires, les invitant à présenter des propositions écrites sur la personnalité jugée la plus apte à former le gouvernement, et ce, conformément à l’article 89 de la Constitution.