La cérémonie inaugurale de la première “Semaine des films de la résistance et de la Libération”, ouverte lundi 20 janvier 2020 à la Cité de la Culture à Tunis, a été marquée par la présence de militants, syndicalistes, politiciens et autres artistes tunisiens de divers pays arabes.
Djamila Bouhired, ex-militante et grande icône de la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, a été l’invitée de marque de cette édition inaugurale. Un hommage lui a été rendu en guise de reconnaissance à son rôle d’avant-garde, ainsi que de toutes les femmes algériennes, dans la lutte contre le colonialisme.
Radhia Nasraoui, Abdel Bari Atwan, Hamma Hammami, Abdelfattah Mourou, Lotfi Bouchnak et Ali Bannour ont été également parmi les principaux invités présents. Le soutien à la cause palestinienne a été au coeur des différentes allocutions prononcées. Mohamed Khafeja, directeur exécutif de la “Semaine des films de la résistance et de la Libération”, a souligné l’importance de cette manifestation organisée en partenariat avec la Cinémathèque tunisienne. Il a insisté sur la nécessité de continuer la lutte en faveur de la cause palestinienne.
Selon Lotfi Bouchnak, “les événements actuels dans certains pays arabes ont éclipsé la cause palestinienne”. Il estime que “la véritable culture, censée rassembler les peuples de la région, est à son tour absente des médias arabes. Rien de ce qui est actuellement diffusé (dans nos médias) ne représente l’identité arabe”, a expliqué l’artiste tunisien connu pour ses chansons patriotiques.
Hichem Ben Ammar, directeur artistique de la Cinémathèque tunisienne, a présenté la sélection des films au menu de la semaine. Elles visent à jeter la lumière sur la lutte en faveur des peuples colonisés, notamment les Palestiniens, et à montrer les violations commises dans les territoires occupés, a-t-il dit.
Dans le cadre d’un cycle baptisé “Résistance et Libération”, la Semaine offre à voir des films autour de la lutte du peuple palestinien face à l’occupant israélien, la défense de la cause palestinienne et les diverses violations commises dans les territoires occupés. Le début était avec la projection du film syrien “Damascus Aleppo” de Basel AlKhatib (120′, 2018).
Les projections se poursuivent, entre la salle Tahar Chériaa et la salle Omar Khelifi (350), pour des oeuvres issues de divers pays comme l’Algérie, l’Iran, le Liban, la Palestine, la Syrie et la Tunisie.
Cette édition inaugurale organisée du 20 au 26 janvier 2020 à la Cité de la Culture est une initiative de la Cinémathèque tunisienne en partenariat avec l’Association libanaise des Arts “Rissalat”.