Tarek Cherif, président de la Conect, a approuvé le choix d’Elyès Fakhfakh pour la formation du nouveau gouvernement, estimant qu'”il a la volonté d’assurer la transformation du pays”. Il espère toutefois qu'”il ne sera pas entravé par l’opposition”.
Tenant jeudi 23 janvier une conférence de presse à Tunis, le président de la Conect a averti que “la Tunisie fait face à de grandes difficultés économiques, lesquelles nécessitent le lancement, en urgence, de réformes structurelles, sinon nous allons au désastre”.
“Aujourd’hui, nous somme à la croisée des chemins, soit nous lançons les réformes nécessaires, qui sont douloureuses, soit la situation va s’aggraver davantage. Le nouveau gouvernement doit faire preuve d’audace, dans ce contexte délicat”, a-t-il affirmé.
D’après lui, afin de réussir ces réformes, il faut établir un consensus avec les parties sociales et s’assurer, par la même, de l’adhésion de la population, et ce, en expliquant aux citoyens la nécessité et l’intérêt de ces réformes.
Parmi les réformes urgentes, il a réitéré l’impératif d’instaurer un partenariat public privé efficace, permettant d’alléger le fardeau des entreprises publiques, “qui pèsent plus de 1 milliard de dinars, sur le budget de l’Etat”. Il ne s’agit pas de privatiser ces sociétés, mais plutôt, d’assurer un partenariat avec le privé, afin d’optimiser et améliorer la gouvernance et la gestion de ces sociétés.