Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Bouali Mbarki, a souligné, samedi 25 janvier, que l’organisation syndicale n’abandonnera pas son rôle national et continuera à militer pour préserver la paix sociale et défendre la classe ouvrière en faisant face aux lobbies qui veulent mettre la main sur les rouages de l’Etat.
S’exprimant lors d’une conférence organisée à Sfax pour commémorer la grève générale du 26 janvier 1978, Mbarki a réaffirmé que la centrale syndicale est prête à consentir davantage de sacrifices et à œuvrer en faveur de la réalisation de réformes globales et réelles pour instaurer un Etat démocratique et surmonter la crise que traverse le pays à travers, notamment, la restructuration de la caisse de compensation et la révision des systèmes de retraite et de sécurité sociale.
De son côté, l’historien Abdelwehed Mokni souligne dans son intervention que la grève du 26 janvier 1978 a été une épreuve difficile pour la centrale syndicale qui a milité pour lutter contre la tentative d’oppression des syndicalistes à cette époque.
D’après lui, il n’y a pas de transition démocratique sans une justice, des médias et des instances constitutionnelles indépendants.
A noter que cette rencontre, organisée au siège de l’Union régionale du travail à Sfax, a été l’occasion pour rendre hommage à plusieurs militants syndicalistes qui ont contribué à la réussite de la grève générale du 26 janvier 1978.