La Tunisie est à la recherche d’un nouveau souffle et de nouvelles idées pour développer son économie et retrouver la croissance. Pour ce faire, elle pourrait s’appuyer sur 2 axes majeurs.

Développer notre ancrage africain en proposant de lever le visas pour tous les Africains et en développant une politique économique vers et avec l’Afrique. Et ce pour bénéficier de l’appui de toute la communauté d’affaires en Tunisie qui reproche aux gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays depuis 2011 d’avoir négligé notre espace économique naturel et géographique qu’est l’Afrique.

On a tendance à oublier que la Tunisie, avant d’être méditerranéenne à culture franco-arabe et maghrébine, est un pays africain. C’est l’Africa des Phéniciens venus à Utique pour fonder un comptoir commercial dès l’an 1200 ans av. J.-c.
Puis l’Africa Nova des Romains, et l’Ifriqiya des conquérants arabo-musulmans au 7ème siècle.

Ensuite, la Tunisie pourra booster l’économie 4.0 et faire du digital le fer de lance de son économie et prendre le relais sur le tourisme et l’industrie.

Le digital comme solution pour les problèmes économiques de la Tunisie va l’inscrire dans la modernité et le 21ème siècle. Dans l’économique post-industrielle.

Ce qui est une réponse envers les jeunes et les femmes ingénieures. Car la Tunisie dispose de la plus grande communauté d’ingénieurs sur le continent africain avec une moyenne plus de 6 000 nouvelles diplômées chaque année sur un total de 12 000 ingénieurs. Ce qui fait de la Tunisie une e exception africaine dans le Digital.

Il est regrettable qu’aucun programme de parti politique ne s’appuie sur ces deux axes majeurs pour proposer de solutionner les problèmes de chômage et de croissance de la Tunisie.

On ose espérer que le nouveau gouvernement sera celui de la rupture et du renouveau.