La dirigeante du Parti destourien libre, Abir Moussi, a déclaré que son parti est “dépositaire de la préservation de l’Etat civil indépendant et de ses institutions”, et qu’il s’emploiera à défendre les acquis de l’Etat et à lutter contre les “phénomènes dangereux menaçant l’économie tunisienne et la vie sociale et politique”.
“Le PDL se battra pour révéler les faits et les dossiers de corruption et arrêter la destruction et la dévastation que connaît le pays”, a déclaré Moussi jeudi soir à l’agence TAP, en marge d’un meeting dans la ville de Tazarka, dans le gouvernorat de Nabeul, à l’occasion de la commémoration du 68e anniversaire des événements du 29 janvier 1952 survenus dans cette ville du Cap Bon.
Moussi a ajouté que son parti travaillera pour former une coalition civile qui comprend “les forces de la société civile et des organisations nationales rassemblées autour des options nationales présentées par le PDL, dans le but de préserver l’Etat civil et ses constantes”.
Elle a souligné la nécessité de défendre les “acquis en politique étrangère, l’éducation, la santé, les droits des femmes et la paix sociale qui sont menacés aujourd’hui par les voix appelant au chaos”.
La dirigeante du PDL (17 députés) a appelé ses partisans à “resserrer les rangs” et à renforcer ses structures en ralliant les forces vives et les cadres tout en s’ouvrant sur les associations, ajoutant qu'”il n’y a pas de place pour des tiraillements et des conflits internes à ce stade où le parti se prépare à célébrer son centenaire le 2 mars dans toutes les régions”.
Abir Moussi a condamné “la marginalisation de la commémoration” de la révolution du 18 janvier 1952 au cours des dernières années, affirmant l’adoption par le PDL de l’héritage du mouvement destourien depuis sa création en 1920 à aujourd’hui, “d’autant plus qu’il est responsable de relancer ces événements historiques nationaux, d’honorer tous ceux qui ont combattu pour la Tunisie et de faire preuve de reconnaissance à tous les martyrs”.
Avant le meeting, organisé en présence des membres du bureau politique du parti, ses députés et ses partisans dans la région, les participants ont récité la Fatiha à la mémoire des martyrs des événements de la révolution du 29 janvier 1952 sur la place des Martyrs dans la ville de Tazarka.