Cent jours se sont écoulés depuis le 13 octobre 2019, avec un plébiscite populaire hors du commun. Depuis j’ai visité notre cher voisin l’Algérie, j’ai pris la voiture et on a traversé la frontière, signe de fraternité et témoignage de la sécurité qui règne sur le flanc ouest de nos frontières. Un arrêt à notre consulat à Annaba, ensuite Constantine l’Andalouse, Skikda, Setif la dynamique, Bejaya la fière et enfin Alger la blanche avec rencontre de notre homologue algérien fraîchement élu.
Après les honneurs et les échanges de cadeaux, on a discuté du gaz algérien qui traverse notre pays et les conditions du prolongement de notre convention bilatérale, des conditions d’accueil des 3 millions de touristes algériens, mais aussi des investissements croisés et la possibilité de faire renaître le projet de cimenterie commune et la promotion de zones franches près des villes frontalières.
De retour d’Algérie, mes équipes m’ont préparé le voyage à Berlin pour assister au meeting Compact With Africa, rendez-vous biannuel organisé par la chancelière allemande, Angela Merkel, suite au G20 de 2017 où il a été convenu un Plan Marshall concernant 12 pays africains dont le Sénégal, Rwanda, Côté d’Ivoire…
A cette occasion, j’ai présenté des projets à financer tels que la route express Tunis-Tozeur, la dépollution du golfe de Gabès, le pont de Bizerte, le chemin de fer de Tunis a Hizoua en passant par Kasserine,… C’était une occasion de rencontrer Macky Sall, Alhassane Ouattara, Paul Kagamé et bien d’autres dirigeants africains afin d’aider les PME tunisiennes à exporter et s’installer dans les profondeurs africaines.
Suite à ça, je me suis rendu à Londres pour assister au sommet Invest in Africa où 21 pays africains ont été invités afin de trouver des financements à des projets structurants ainsi que l’accès des entreprises africaines au financements alternatifs par les fonds privés et souverains.
À mon retour et en apprenant le plan machiavélique de Trump visant l’anéantissement d’un projet d’un Etat palestinien, j’ai convoqué la Ligue arabe dont j’ai la présidence et fait préparer une motion au Conseil de sécurité des Nations unies dont on fait désormais partie pour un an.
Par ailleurs, j’ai nommé un chef de gouvernement capable de fédérer et rassembler les partis et les forces vives du pays pour constituer un gouvernement fort, réformateur et audacieux pour sortir la Tunisie de la crise économique et donner l’espoir aux jeunes qui ont participé largement à mon élection en tant que président de la Tunisie nouvelle.
Walakom sadid annadhar.
Hassen Zargouni