Le ministère de l’Education nationale présentera à la présidence du gouvernement un projet de concours pour le recrutement de 60% de professeurs suppléants et de 40% des titulaires des diplômes supérieurs parmi les nouveaux diplômés, en vertu d’un accord entre le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, et la Commission parlementaire des jeunes, des affaires culturelles, de l’éducation et de la recherche scientifique, conclu lors d’une réunion tenue mercredi.
Il a été convenu lors de cette réunion de la manière qui serait adoptée pour la tenue du concours qui combinerait un test oral avec des questions à choix multiples, outre l’étude des dossiers des postulants.
Les dossiers des 16 000 professeurs suppléants répertoriés dans la base de données au titre de la période entre 2008-2016 seront classés par ordre de priorité, selon la page Facebook officielle de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Au sujet du dossier des instituteurs suppléants, il a été convenu de recruter cette catégorie d’enseignants, à partir de la prochaine année scolaire, sur 3 quotas, la première comprenant 40% des enseignants suppléants, la deuxième 40%, tandis que la troisième promotion inclura les 20% restant.
Ben Salem a par ailleurs exprimé l’engagement de son département à verser les salaires des instituteurs suppléants qui ont été recrutés au terme du mois de février courant, après quoi, le versement de leurs salaires reprendra avec une régularité mensuelle, soulignant que seulement ceux qui sont en possession d’un identifiant unique sont concernés par la couverture sociale.
Le reste des dossiers ayant été envoyés à la présidence du gouvernement et au ministère des Finances pour leur permettre de bénéficier de la couverture sociale et d’un contrat de 12 mois, ajoutant que cette configuration s’applique également aux enseignants suppléants du secondaire.
En ce qui concerne les diplômés de la filière éducation et enseignement, Ben Salem a souligné la détermination de son département à résoudre leurs problèmes et à les intégrer sur le marché du travail, malgré le manque de moyens.
Evoquant la question des enseignants du secondaire liés par des contrats dans les pays du golfe, Ben Salem s’est prononcé sur la nécessité de soumettre cette catégorie d’enseignants à une formation spécifique, en collaboration avec l’Agence de coopération technique et le ministère de l’Education.