Le représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations unies et au Conseil de sécurité, Moncef Baâti, a été démis de ses fonctions.
Une source de la présidence de la République tunisienne justifie la révocation du diplomate tunisien par “l’absence de coordination et de concertation avec le ministère des Affaires étrangères, d’un côté, et les représentants des pays arabes et musulmans, de l’autre” au sujet, notamment, de l’élaboration d’un projet de résolution sur le plan de paix “deal du siècle” proposé le 28 janvier 2020 par le président américain Donald Trump.
La même source souligne que la coordination et l’interaction avec le ministère sont requises surtout que la Tunisie siège au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent.
Et d’insister que la concertation permanente avec le ministère de tutelle est nécessaire pour harmoniser les positions de principe de la Tunisie et défendre ses intérêts diplomatiques.
Il convient de rappeler que la Tunisie a officiellement pris possession, le 1er janvier, de son siège de membre non-permanent à au Conseil de sécurité, et ce, pour la quatrième fois de son histoire.
Moncef Baâti, avait souligné, le 3 janvier lors d’une cérémonie de levée du drapeau tunisien devant le siège du Conseil de sécurité à New York, l’engagement de la Tunisie à être le porte-voix du monde arabe et du continent africain au sein de cet organe onusien, à contribuer, activement, au règlement de la crise libyenne et à continuer à soutenir la cause palestinienne.