L’Unité de monitoring relevant du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a constaté une baisse des agressions physiques contre les journalistes pendant le mois de janvier 2020 par rapport à décembre 2019.
“Onze agressions ont été commises sur des journalistes en janvier dernier outre deux cas de poursuite en justice, deux liées à l’interdiction au travail et trois autres d’harcèlement”, a précisé l’unité de monitoring, dans son rapport mensuel présenté lundi 10 février 2020.
“Les agressions sont moins nombreuses par rapport au mois de décembre 219, mais il y a une violence plus importante sur la toile et les réseaux sociaux”, a averti l’unité.
Le rapport du SNJT déplore la persistance des violences et agressions verbales contre les journalistes, en particulier, lorsqu’il s’agit d’accès à l’information, taxant des sécuritaires, des responsables au gouvernement, des députés ainsi que représentants de la société civile de violence contre les professionnels des médias.
D’après le même rapport, les agressions ont été perpétrées principalement à Tunis (4 cas), Sousse (3), Kairouan (2) alors que les deux autres agressions ont été commises dans les gouvernorats de Tataouine et Gafsa.
Sur un autre plan, le SNJT appelle la présidence du gouvernement à supprimer toutes les circulaires et les instructions ministérielles qui entravent le travail des journalistes.