La Tunisie a réaffirmé, à l’occasion du 33ème Sommet de l’Union Africaine, sa volonté de rehausser ses relations historiques avec tous les pays du continent africain et à tous les niveaux, consacrant ainsi sa profondeur africaine tout en étant consciente de la capacité du continent à relever les défis du développement et à réaliser le progrès.
Le secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Sabri Bachtobji, a estimé, lors de la séance plénière de cette 33ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union Africaine, que la tenue du Sommet de l’organisation panafricaine cette année sous le thème “Faire taire les armes et créer des conditions propices au développement de l’Afrique” souligne la conscience et la volonté des dirigeants africains de gérer qualitativement les crises que traversent certains pays africains.
“Il est question de résoudre les conflits armés et de contenir l’expansion des zones de tension dans un cadre afro-africain basé sur le consensus, la concertation et les solutions pacifiques”, a souligné Bachtobji.
Le secrétaire d’Etat a mis également l’accent sur l’importance qu’accorde la Tunisie à la résolution de la crise libyenne, faisant observer que la poursuite du conflit dans ce pays frère aura des répercussions dangereuses sur la Tunisie et les pays du voisinage aux niveaux sécuritaire, économique et humanitaire.
Les travaux de la 33ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, tenue dans la capitale Addis Abeba les 9 et 10 février 2020 a été l’occasion pour passer en revue les dossiers concernant la réforme des institutions de l’UA, la mise en place de la zone de libre échange en Afrique, les questions de paix et de sécurité dans le continent et l’élection d’un nouveau président de l’UA pour l’année 2020.
Le président de la République, Kais Saied, avait chargé Sabri Bachtobji de le représenter au Sommet, à cause de petits ennuis de santé, rappelle-t-on.